Je fis jour dans un village médiocre d'Afrique. Le chef du village, m'emmena dans ma hutte deux personnes, elle était nullarde mais je m’écrasai la gueule. Il m'avait mis avec un autre. Un noir tout lynché, il s'était fait bien moucheté. Il avait payé pour ses actes, il me bava son hier.
"Il était le sorcier du village. Sa toute existence se résumait à des danses à friser la couillonade. Itou dire qu'une vieille baderne dans son style n'aimante pas la femelle! Quelle midinette voudrait lui rouler un patin à travers un masque aussi vaudevillesque? Aucune. A chaque nuitée, après le feu et les rires goguenards, il se pinça le nez pour que personne l'entende sangloter. Accablé était-il, il n'avait plus rien à tondre de son sort de sorcier et la fête du village avait lieu la nuit suivante. Il ôta son masque. Il couina davantage. Ses cheveux tirèrent la binette lui donnant une trogne de voile à vapeur. Il se pressa l'esprit et eu une serviable idée. Il sortit sur ses pattes de colombe. Dansa un petit coup pour qu'il pleuve, puis bâta des ailes la boue, il cherchait la hache enfuit sous terre et la trouva. Il fracassa un tronc d'arbre puis s'empara de sève. Il mit alors ses doigts tout collants dans ses cheveux. Il eut de suite une trombine pimpante de jeune pousse et était enfin prêt à jeter sa gourme. Il se fit passer pour un invité et n'eut même pas la peine de courir la gueuse. Toutes les pépettes du village faisaient le gringue et exhibaient leurs poitrails avant un crêpage de chignon. La plus grosse bombasse était celle du chef, bien gaulée comme il faut, elle fit la belle et tomba à la casserole. Le chef fut médusé par l'absence soudaine de fraicheur féminine et fit arrêter le sorcier à crête. Cela étant tout le monde bava devant la coiffe, et grossoya le bonhomme. La hache déracinée, la peuplade ennemie ne paressa pas à paraître et fut pantois devant les bouilles des pioupious. Devant eux, des homophiles à crêtes. Les grivetons cédèrent et se casquèrent la gueule de sève. Les chiffes molles ne mirent peut du temps à balayer les pimbêches. Entre apparatchiks, la vogue est plus marbrée. Ainsi s’écoule le repos des guerriers. »